Les yeux/ Leur pastille lente...
Publié le 7 Janvier 2014
Les yeux
leur pastille lente
Rouquine avec des rayons parfumés même au-delà des vitres
Une joue à peine voilée par de l’encre
Et des mains secrètes
Celle qui suit le courant chaud
Celle qui voile un coin de bouquet orageux
O modèle primeur des anges
La conversation la nudité ont noué l’image et ce qui bat
-Espérons que le sang nous rende amoureux
Poser face à l’arc-en-ciel nourrit de nouveaux printemps
Puisqu’un frisson trahit l’éclair le plus durable
Il a dessiné ma silhouette qui se veut ton ombre
Il a répété autant de matins que tu me désires
Car entre nous je ne vois que l’horizon jusqu’à la confidence
- La neige danse loin de ses cristaux
On la dirait brûlante quand le torrent la fait crier
Dehors le paysage attend le point sensible du modèle
Un phare au cœur chassant tout labyrinthe intérieur
Le sens l’écho d’une voix si proche
Le corps et son silence