Mosaïque (d'après une toile de Roseline Al Oumani)
Publié le 18 Juin 2014
On ne sait pas ce qui est sombre
Après l'étendue de la braise
L'écume déroulée
On cligne des yeux pour chasser un socle dur
Qu'un soupçon violet apparaisse et l'océan la terre s'organisent
Chaque moule accueillant l'homme au corps cristallin
Car il s'enlise dans la nuit
Confond sa silhouette avec une mosaïque anonyme
Le vent tasse le silence
Même loin des étoiles au nom de l'encre cosmique
On dit que la lumière est haute
Qu'elle accorde ses miroirs
Qu'une pièce manquante dessine la carte d'une réclusion boueuse
Un drapeau foudroyé croit encore aux explosions solaires
Jusqu'à ce que ce dernier cœur au-delà d'un rectangle peint
Ses battements resserrés sur quelque source