Début des Monts du matin (texte et ptographies de Régis Roux / janvier 2018)

Publié le 14 Janvier 2018

Photos prises par Régis Roux dans les Monts du matin ( Drôme.) Janvier 2018.
Photos prises par Régis Roux dans les Monts du matin ( Drôme.) Janvier 2018.
Photos prises par Régis Roux dans les Monts du matin ( Drôme.) Janvier 2018.
Photos prises par Régis Roux dans les Monts du matin ( Drôme.) Janvier 2018.
Photos prises par Régis Roux dans les Monts du matin ( Drôme.) Janvier 2018.
Photos prises par Régis Roux dans les Monts du matin ( Drôme.) Janvier 2018.
Photos prises par Régis Roux dans les Monts du matin ( Drôme.) Janvier 2018.
Photos prises par Régis Roux dans les Monts du matin ( Drôme.) Janvier 2018.
Photos prises par Régis Roux dans les Monts du matin ( Drôme.) Janvier 2018.
Photos prises par Régis Roux dans les Monts du matin ( Drôme.) Janvier 2018.
Photos prises par Régis Roux dans les Monts du matin ( Drôme.) Janvier 2018.
Photos prises par Régis Roux dans les Monts du matin ( Drôme.) Janvier 2018.

Photos prises par Régis Roux dans les Monts du matin ( Drôme.) Janvier 2018.

De neige, point! Mais du givre par ce matin du 13! Il m'a suffi de le voir briller depuis le bas de la montagne pour croire en son illusion; mais si j'ai vu de la neige, me souvenant de ce que j'avais vécu là-haut quelques semaines auparavant, une fois sous la crête la lumière m'a donné bien plus. En effet, je découvris qu'une mer de nuages flottait entre vide et vent froid. Le soleil seul ? Et les chamois ? Je veux parler de ceux que je surpris juste à la lisière, traversant tranquillement dès qu'ils me repérèrent. On en voit un sur une photo. Et ils suivirent précisément la piste aux herbes couchées, là où j'avais photographié leur empreintes (après les miennes) en décembre! Quand j'arrivai sur la crête, ce fut comme une carte bleue caressée par les falaises. Que dire du silence? Je le suivis dans la pluie du givre au moindre coup de vent. Cela tombait des buis, parfois de branches plus hautes. La solitude et le retour en ces mêmes lieux d'absolu d'offrirent, une fois de plus, comme une fête essentielle. Quand je rentrai, je visionnai mes photos, et l'angle différent des couleurs et des formes, succédant au vécu, ouvrir encore une autre porte sans que n'existent le vent, le froid ou tel calcul d'un effort physique. Mais je sais que respirer n'est pas qu'un prétexte! 

Rédigé par Régis Roux

Publié dans #curiosités poétiques...

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